La popularité de l'EFT s'est largement construit sur la facilité avec laquelle certains néophytes ont fait disparaître une douleur, et certains professionnels soulagé leurs patients de douleurs que rien, jusqu'à présent, n'avait réussi à améliorer. Pourtant,Si l'EFT est ( pratiquement ) toujours efficace pour guérir les émotions, il est seulement souvent actif sur les douleurs.

Soulager sa douleur avec l'EFT revient à appliquer consciencieusement tous les principes expliqués auparavant. Comme pour la recette de base de l'EFT :
1 : Décrivez votre douleur : localisation (épaule, tête, genou, ventre...),
trajet,
sensation (crampe, brûlure, déchirement...)
facteur déclenchant (en se penchant, en se tournant, en cherchant à se peigner, en mettant ses chaussettes...),
chaud ou froid,
taille,
forme,
circonstances d'apparition...
Précisez tous les détails qui vous viennent en tête comme si vous décriviez votre douleur à un médecin. Puis,


2 : Évaluez l'intensité de la douleur de 0 à 10.


3 : Tapotez sur le point Karaté, en décrivant votre douleur.
"Même si telle douleur, située à tel endroit, déclenchée par tel mouvement rend ma vie infernale, je m'aime et je m'accepte totalement," (trois fois)

4 : Pour chaque aspect, faites 2 tours de tapping :
1 - la douleur à tel endroit,
2 - la douleur déclenchée par telle circonstances
3 - votre réaction à la douleur : ras le bol, colère, découragement

...

douleur et EFTN'hésitez pas à rephraser :
j'en ai ras le bol de cette douleur à tel endroit...
j'en ai marre de cette douleur au...
je n'en peux plus de cette douleur au...
j'en ai plein le dos de cette douleur au
ma vie est un enfer depuis cette douleur au...
ma vie est un enfer à cause de cette douleur au...
...
Toutes ces phrases vous semblent synonymes mais au niveau du disque dur situé dans votre cerveau, la déprogrammation de chaque « cookie », de chaque phrase est distincte. Il faut alors taper 2 tours jusqu'à ce que votre test de 0 à 10 sur le sujet global du ras le bol soit à zéro, et que vous ayez glissé du ras le bol à la colère, par exemple.


Sachez que vous avez évacué un thème quand vous ne POUVEZ PLUS l'évoquer, pas parce que vous n'avez pas envie de l'évoquer. (Le manque d'envie est un des aspects du masque en nous qui veut aller jouer, et que les problèmes se règlent tout seuls, ou que quelqu'un d'autre s'en occupe). Ou, parce que vous êtes sorti du film, ou que les couleurs se sont transformé en "noir et blanc"...


Tapez, réévaluez, tapez, réévaluez, ou jusqu'à disparition de la douleur ou jusqu'à ce que la douleur stagne en intensité. Parfois la douleur change, alors changez les mots en :
"Même si maintenant j'ai mal à tel endroit, je m'accepte"
Même si maintenant j'ai mal de telle façon je m'accepte"
et retapez jusqu'à disparition ou jusqu'à ce que l'intensité stagne à nouveau.


Quand l'intensité stagne, retournez au point Karaté, reformulez la description de la douleur et recommencez.

Quand cela n'avance plus, c'est confirmé, il faut changer de stratégie, Changer la question : Quelle est l'émotion piégée dans la douleur ?

 
La raison pour laquelle l'EFT est moins efficace pour les douleurs que pour les émotions vient du fait que ce sont nos émotions qui, la plupart du temps sont les facteurs déclenchant de nos douleurs. Quand nous refoulons nos émotions ( c'est à dire tout le temps ), nous utilisons un système de vases communicants, la douleur disparaît de l'écran de notre mental mais s'accumule au niveau physique, à un endroit ou à un autre de notre corps. Quand l'organe est saturé, un effort minime au moment d'une contrariété minime, suffit à lancer l'épisode douloureux.

Quelquefois il suffit de 2 tours de tapping pour régler le problème mais souvent notre disque dur n'autorise pas une solution aussi simple. Il exige d'autres prises de conscience ou tout simplement d'autres décisions.

Par exemple, « J'ai beaucoup trop mal, ce n'est pas tenable de continuer à vivre comme ça, je dois durablement changer mon agenda ». Vous venez d'apporter une solution à votre surmenage, vous avez décidé de changer de rythme, et de donner la possibilité à votre corps de récupérer. Votre disque dur prend note : la douleur peut baisser d'intensité. Votre cerveau est aux premières loges, vous ne pouvez rien lui cacher. Si au moment où la douleur s'apaise vous décidez de reprendre votre rythme destructeur comme il était, la douleur réapparaît, voire augmente. Si malgré votre sciatique hyper algique vous persistez dans vos projets, une hernie discale va vous emmener droit au bloc opératoire, 2 mois de rééducation, 6 mois d'arrêt, Mais la, votre dictateur intérieur aura cette excuse pour lâcher prise.

Si, au lieu de vous raidir, vous vous étiez octroyé 8 mois de repos, vous auriez très certainement évité l'opération et tous ces soucis. Sans parler des séquelles liées aux cicatrices..

Si vraiment, vous ne savez pas, vous n'avez aucune idée de ce qui peut vous perturber au point d'avoir mal, interrogez vous ce que vous avez sur le feu en ce moment, quels sont les événements du moments, qui d'après vous, ne vous préoccupent pas du tout. Qu'est-ce qui dans votre vie actuelle ou passée vous perturbe, vous turlupine ? Le bac de votre fils, la réunion avec l'avocat pour préparer le divorce, la contravention, le début de la retraite, la maladie de votre amie, le mur au fond du jardin...


Enfin, si vraiment non, vous n'avez aucune idée, essayez :
"Même si je n'ai aucune idée de l'émotion qui pourrait être piégée dans cette foutue douleur, je m'accepte" et tapez. rephrasez, tapez...

D'autres éléments peuvent vous indiquer de quelle émotion il s'agit. Écoutez votre voix off, celle qui parle en sourdine.
"Est-ce que cette entorse de cheville va guérir ? "Peur.
"Quel crétin de m'avoir poussé, voilà où j'en suis". Rancune, colère ou haine.
" Je suis trop nul de m'être tordu la cheville." Dévalorisation, culpabilité.
et donc
" Même si je me sens coupable de m'être tordu la cheville..." "
même si j'ai peur des conséquences, je..."

Quand vous identifiez une nouvelle façon d'aborder votre problème, découpez le en « Aspects » et tapez...

Enfin la dernière question qui me vient est : " Quel bénéfice secondaire tirez vous à être indisposé ?"
« Aucun » allez vous m'assurer. Mais moi qui en sait long, j'ai un gros doute. Je vais vous donner quelques exemples :

Si vous êtes handicapé et que vous recevez des indemnités pour vos douleurs, ayez conscience que cet argent est un frein pour votre guérison. Risquez vous de perdre vos avantages ? Je me rappelle l'histoire de cet officier Anglais qui est connu comme un des miraculés de Lourdes. Il souffrait d'une tuberculose osseuse effroyable, contractée pendant une guerre, et très documentée radiologiquement L'armée lui versait une pension d'invalidité. Voyage à Lourdes, bain dans la grotte, et pffff, guérison, disparition des symptômes, normalisation des radios. Notre honnête homme se présente à la commission médicale pour être enregistré comme guéri et se prépare à perdre ses indemnités. Le comité d'experts, contre l'évidence, a conclu que la guérison était impossible et maintenu la pension. L'honnêteté est donc parfois récompensée.
 

J'ai connu un très brave homme dont la femme exigeante et difficile s'était transformé en infirmière attentionnée quand il a développé un cancer, Je me rappelle avoir pensé que ce malheureux était condamné ...

 
Votre douleur vous permet elle d'échapper à des choses vécues comme des corvées ?


Si vous guérissez, serez vous obligé d'arrêter de vous plaindre de quelqu'un qui d'après vous, vous a fait du mal ?


Le prix, le bénéfice est toujours trop cher à payer. Continuer à souffrir n'est jamais une décision consciente, mais depuis Freud, on sait que l'inconscient existe.

L'EFT est très efficace et récompensera votre persévérance. Tournez le problème sous tous ses angles et suivez les idées qui remontent. Ne négligez aucune piste. Rephrasez. Jouez comme sur un jeu de pistes.

 Mise à jour : 1 er septembre 2014

 

 

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