Méditer le matin m'est nécessaire, je le sais bien. Pourtant le matin, comme j'ai des tonnes de choses à faire, j'ai un peu de mal à passer du temps assise les jambes croisées, en regardant une bougie. Cet urgent besoin de me lever pour aller faire autre chose a pris du sens quand j'ai entrevu ce

que j'ai appelé « le mode silencieux du mental ».

Effectivement, pour moi, une des règles d'or est de ne pas remettre à demain ce que je peux faire aujourd'hui. Le simple fait de m'asseoir le matin pour me concentrer sur ma respiration et sur la flamme d'une bougie me plonge dans l'angoisse. Je dois faire ci, je dois faire ça et TOUT DE SUITE. Ce « tout de suite » est le signal que répète silencieusement mon mental et auquel je dois obéir immédiatement sous peine de sentir cette intense angoisse.

Beaucoup de femmes parlent de leur incapacité à tenir en place, il faut qu'elles fassent quelque chose d'utile, alors que ce qui serait vraiment utile serait de se reposer ou de planifier l'agenda, de souffler. L'ordre vient de l'intérieur, cet ordre est impérieux, et sans discussion. Il emmène ces femmes parfois à la dépression.

mediter et mode silencieux

Me voila donc en position du lotus comprenant que je subis l'influence de mon mental qui tourne en boucle l'injonction de me lever pour aller vaquer à mes affaires. Au lien de réciter un mantra comme le conseille Deepak Chopra, j'ai commencer à répéter avec chaque respiration : « Alerte, dit le mental, alerte dit le mental, alerte dit le mental... ».

Quand le message inconscient devient conscient, quand on parle pour lui, que l'on met des mots, les effets de ce message disparaissent peu à peu. Le premier signe chez moi est que les épaules tombent, le dos se relâche et de fait je peux poursuivre ma méditation un peu plus longtemps... un peu plus longtemps... un peu plus longtemps...

 

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