A peine je guéris de "la sale histoire", dont j'ai eu bien du mal à me défaire, que je me surprends à critiquer X parce qu'il m'a dit ça ou Y parce qu'il a fait ça. Je me fatigue moi-même avec ces enfantillages. Donc hier, j'en ai pris note et ce matin j'entame mon taping sur " même si critiquer X et Y ça soulage une tension en moi, je m'accepte beaucoup, beaucoup, beaucoup".

Oui, pas de doute, elle y est cette tension en moi, et je la soulage en rejetant sur les autres des fautes imaginaires. Imaginaires parce que ce ne sont pas des fautes: X et Y ont probablement fait et dit ça mais X et Y ne me doivent rien du tout et dans l'absolu, ils font ce qu'ils veulent. Je le sais avec ma tête, je constate mon penchant à la critique, et j'examine attentivement cette crispation à l'intérieur de moi. Taptaptap.

 

Je la situe approximativement devant l'estomac, avec une tentacule vers la gorge.

kystes emotionnels 1

Ma première réaction, est de me dire que Qui que ce soit qui a mis la touche finale à l'homme moderne, Il a volontairement, ou pas, installé des programmes défaillants... Puis je repense à la citation de Pierre Etaix entendue à la radio ce matin:

"il est difficile de se taire quand on a plus rien à se dire".

 

Et j'entends comme un écho lointain. Quand je critique, j'interromps la circulation normale de mes pensées. Cette crispation à l'intérieur, installée je ne sais quand, interromp le cours normal de mes pensées, et je suppose que le cours normal de mes pensées m'amènerait à prendre ma part de l'histoire, responsabilité ou pas. Bien. Taptaptap.

Ca ne m'avance pas tellement, tout ça est très joli, mais la crispation n'a pas laché d'une fronce.Taptaptap.  

  

Et apparait l'image de me prendre la tête entre les mains parce que le choc émotionnel est tellement fort que tous mes programmes intérieurs boguent. Oui, j'ai connu ça il y a un an (voir "HTA, extrasystoles et eft"). Cette sensation de paralysie intérieure par un afflux insurmontable d'émotions archi-violentes et possiblement contradictoires qui me fait m'assoir et me mettre la tête dans mes mains en attendant que le système de réparation remette de l'ordre et relance un fonctionement. Je refonctionne mais il y a un an, j'en sors avec des extrasystoles. Est ce que petite, je subi un choc tellement fort que je crée cette crispation? Taptaptap, et la crispation commence à se détendre. Pas moyen de me rappeler quelque chose de précis, mais j'imagine un tir groupé de moqueries et de critiques comme tous les enfants doivent en connaitre un jour ou l'autre. Et là, la crispation se transforme en une autre. Ah, il y a plusieurs chocs, et je me demande quelle est l'émotion bloquée derrière cette crispation? Elle sert forcemment à quelque chose, elle me protège c'est sûr. Par une fissure de la crispation, jailli un chagrin de petite fille et une part de moi se met à pleurer, quand l'autre, taptaptap, la console: "allez je suis là, ils sont partis, je suis avec toi et je vais m'occuper de toi, je t'aime et tu as été très courageuse".

 

Tout en nous a une raison d'être. Vous pouvez continuer à vous critiquer parce que tel ou tel aspect de votre personnalité vous déplait, mais si vous creusez, vous trouverez toujours que vous avez ouvert le programme de ce qui vous déplait en réponse à un problème, et que, enfant vous n'avez pas trouvé de meilleur  outil pour vous protèger.

Il en est de même pour les autres, et ils se donnent souvent beaucoup de mal pour le résultat que nous jugeons si sévèrement.

Les grands pervers, dictateurs, salauds sont aussi de grands malades.

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