Nous n'obtiendrons pas la paix en faisant la guerre. Neale Donald Walsch l'a écrit et il avait raison.Rien ne change si nous continuons à haïr et nous mettre en colère parce que ceux qui haïssent nous ont blessé. Les haïr en retour nous maintient dans le cercle de la violence.Et nous voulons le changement, la justice,

l'égalité des droits et l'Amour du genre humain pour le genre humain.

Il n'est pas raisonnable de s'étonner de cette violence. Pourquoi quelqu'un veut il nous tuer, nous blesser nous faire souffrir, alors qu'il ne nous connaît même pas ?

Que cela nous plaise ou non nous appartenons au groupe de ceux qui depuis 1000 ans au moins, pillent les richesses des autres continents, asservissent des peuples entiers et détournent leurs élans politiques à notre profit. Aujourd'hui, c'est le moment de le comprendre, de l'examiner, de l'accepter et de faire de nouveaux choix. Nous voulons le respect et la paix, commençons par nous même. Et pour cela, cherchons à comprendre les raisons de cette haine, pas les justifier, les comprendre.

Chacun a ses raisons pour faire ce qu'il fait, et si les raisons des actions des autres nous paraissent exécrables, ne nous dédouanons pas trop vite de notre participation à la colère.
Cette colère s'appuie t'elle sur les tragédies de leurs coreligionnaires : les Palestiniens, les Afghans, les Bosniaques, les Tchétchènes, et les irakiens ? J'en oublie ? Dans toutes ces histoires, nous sommes, que cela ne nous plaise pas n'y change rien, nous avons été et sommes du coté du couteau. Cela doit s'arrêter.

Qu'en est il de nos responsabilités collectives dans la vente des armes ? Le fait d'appartenir à un pays qui vend surtout des avions de combat, et qui a arrêté la production de mines anti personnel, et qui participe aux équipes de déminage dans le monde entier ne nous blanchit pas.

Changeons de sujet :

Pensez à ceux qui aujourd'hui fuient leur vie dans un pays en guerre, pris entre 2 armées, l'armée historique du président et cette armée de fanatique, que pensent ils de nous qui les parquons dans des camps, parce qu'il faut bien appeler un chat un chat. Que pensent ils de nous ? Ils fuient un pays ou sévit une armée de 20 000 soldats fanatiques en roue libre (chiffres donnés ce matin sur France musique). Et nous, que ressentons nous quand nous subissons l'attaque concertée d'une poignée d'entre eux ?
A votre souffrance d'avoir subi la violence d'une dizaine de malades, pouvez vous vous faire une idée de ce par quoi sont passé et passent ces gens qui ont quitté leur pays méditerranéen et affrontent l'humidité et le froid d'un automne heureusement plutôt clément.

Et quel souvenir de la France vont ils garder, à l'égal des réfugiés Espagnol en 1936 ou des Harkis en 1960. J'en oublie ?
Je regarde ma chambre d'amis vide dans ma maison chauffée et je suis mal à l'aise. C'est tout, je suis seulement mal à l'aise. Je me sens pathétique.

Et j'entends ce matin que nous qui n'avons pas d'argent pour les abriter, les chauffer, les nourrir, nous allons en trouver pour envoyer des bombes !
Et de répéter la phrase de Neale Walsch : Nous n'obtiendrons pas la paix en faisant la guerre.

L'accueil est une richesse et si vous voulez en avoir une illustration allez au cinéma rire à ce merveilleux film « Nous 3, ou rien ». Cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas fait autant de bien. La salle ce dimanche après midi était à moitié pleine. Pas si mal pour un film inconnu Merci à tous, ceux qui ont vécu cette histoire, ceux qui ont réalisé le film et ceux qui se sont régalé avec moi.

Bande d'annonce de "Nous trois ou rien"

La roue tourne, nous prenons conscience de qui nous sommes et de notre diversité, et ça peut être si drôle.

 

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