Avez-vous remarqué combien nous vivions dans le drame? Je passe sur les informations qui tournent en boucle les horreurs commises sur cette planète. Je passe aussi tous les films, les séries américaines qui nous installent dans un monde de meurtres, de violence, de tueurs en série, de viols, d'insécurité... Il y a évidemment toutes nos histoires familiales, qui ne nous touchent pas directement mais qui touchent des gens que l'on aime, nos parents, mais aussi, nos amis, nos voisins... Tout ce contexte nous rend très vulnérables quand arrivent les turbulences de nos propres vies.

De mon point de vue, un jour, il faut décider de sortir du drame, et franchement c'est une décision qu'il faut prendre, parce que ça n'arrivera pas par hasard. Je dis souvent que, en tête de la liste de nos priorités, nous devons écrire "aller bien". Décidez de sortir du drame. Fermez la télévision, ou la radio si ses programmes vous plombent. Franchement, quand nous serons suffisamment, les programmateurs vont rapidement capter le message. Lire le journal avec modération et de façon ciblée. Déjà là, vous cessez de nourrir vos peurs et vous développez un terrain beaucoup plus propice à la compassion qui peut adoucir les peines de votre entourage.

Maintenant même la bienveillance se décline avec doigté: si votre meilleure amie décroche son téléphone pour vous raconter ses très réeles misères, vous lui apportez une véritable consolation en l'écoutant. Mais quand vous lui permettez de vous raconter pour la troisième fois la même histoire, sachez que vous lui faites du mal. Et à vous aussi. Endiguer le flot des plaintes chez nos êtres aimés s'avère indispensable pour le chercheur de sérénité.

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