Une des raisons du découragement auto-thérapeutique se résume par "ça sert à rien" ou pour ceux qui ont beaucoup avancé "avec tout ce que j'ai fait, j'en suis encore au point de départ". Certains psychothérapeutes réclament du nouveau à chaque séance: "j'ai déjà entendu ça, allez, du neuf". Ceux qui préfèrent ne pas régler les problèmes s'en sentent renforcés: "A quoi bon". C'est vrai qu'on mourra tous. Une fois la ligne d'arrivée franchie, il semble que l'on soit tous à égalité, enfin, peut-être que oui, peut-être que non.

 J'ai cherché un bon moment une image qui explique, cette apparente stagnation dans la progression du mieux-être. Guérir, c'est comme secouer une bouteille d'eau pétillante, on obtient un énorme PCHITT au début et une fois ce gaz envolé, il reste des bulles sur le verre. Toutes les bulles d'émotion qui remonteront à la suite, sont identiques, et pourtant à chaque fois c'est une nouvelle bulle, et à chaque fois il y a une bulle en moins. Ça prendra le temps que ça prendra, et un jour, elle seront toutes évacuées. Et le problème, réglé. L'enfant, en nous, si impatient voudrait que le désagréable disparaisse, se dissolve sans avoir à faire l'effort nécessaire et suffisant. Mais l'adulte en nous sait bien, que pour payer sa maison, on fait un emprunt, et que tous les mois pendant dix, quinze, vingt ans, plus, tous les mois il faut payer capital et intérêts. Ce n'est ni bien, ni mal, c'est comme ça. Pas besoin de s'étonner, Il reste une bulle, elle s'en va, une de moins.

 Sisijavance redim

 

 

 

 

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