Certains sages, sadus, enseignent que la douleur est une illusion, et à chaque fois ça m'énerve. Je sais bien moi, que quand j'ai mal, j'ai mal. Pourtant la pratique régulière de l'EFT a bousculé cette idée sans complètement la déraciner. Je voudrais partager avec vous une expérience vécue cette nuit. J'avais mal dans la

fesse comme souvent. Je connais le problème mécanique articulaire et je connais les étirements efficaces pour faire disparaître cette douleur.

Plutôt que de mettre en œuvre ces étirements je me suis mis à respirer et à chaque expiration j'ai pensé « J'accepte cette douleur ! » ce qui en fait est probablement faux, je n'accepte pas cette douleur ! Donc je suis la, respirant et psalmodiant intérieurement mon mantra, quand une bouffée de colère surgit. Je la connais bien cette bouffée de colère, ou sa sœur et depuis le temps, je l'ai apprivoisée parce que oui, elle, cette colère, je l'ai accepté.

Je me fonds dans cette sensation, car au final, la colère, comme toutes les émotions est une sensation : l'impression d'une bouffée, d'un gonflement au niveau du thorax et que soulagerait un cri puissant contre quelque chose ou quelqu'un. Croyez moi ou pas, 30 secondes après, la douleur dans la fesse avait diminué de 50%.

Un peu ébranlée, je retente l'expérience, à l'affût de ma sensation de contrariété que je débusque quelque part. Rebelote, la douleur rediminue. WOW. Je persiste jusqu'à ce qu'elle disparaisse complètement.

Pour être complète je dirais que 3 heures après, j'avais mal à coté de ma fesse et qu'à l'heure ou j'écris, elle est de retour à 20% de l'intensité initiale, mais l'expérience est pour moi extraordinaire.

Peut être vous inspirera t'elle ?

Réfugiez vous dans un endroit tranquile.

Rentrez à l'intérieur de vous même, détendez tout, ouvrez les mains, déserrez les machoires.

Fusionnez avec la douleur, vous avez bien lu, fusionnez ! Je sais que le reflexe est inverse, on résiste, mais en résistant on fixe les choses en l'état.

Et à chaque expiration, dites vous "j'accepte" ou "ouiiii". Ce "oui" est le catalyseur, c'est lui qui permet à la réaction chimique de se produire. Je crois que c'est précisement parce que je n'accepte pas que l'émotion surgit, donc on ne peut s'en dispenser !