Il y a pas mal de temps, quelqu'un, je ne me rappelle plus qui, il avait travaillé dans l'humanitaire quelque part entre le Honduras et le Nicaragua, me racontait l'admiration qu'il portait aux femmes sud Américaines :

Un jour sur une frontière bloquée par l'armée, il avait vu une colonne de réfugiés arriver. Les soldats du check-point leur avaient ordonné de repartir, et de refaire une vingtaine de kilomètres s'ils voulaient traverser la frontière, probablement à un endroit moins stratégique. Une des femmes s'était approchée d'un soldat, avait saisi le canon de son fusil, l'avait pointé sur son ventre, avait regardé le soldat dans les yeux et dit « Maintenant si tu veux m'empêcher de passer, il va falloir tirer ». Elle s'était écartée, avait traversé la frontière et tous ces pauvres gens derrière elle lui avaient emboîté le pas.

 
Le désespoir peut être plus puissant que les fusils !


Allez voir le film mexicain « De drôles de poissons chats ». Cette famille de femmes est touché par la maladie de la mère. Chacune, et aussi le petit frère, puise dans ses ressources la meilleure façon pour avancer. La plus paisible, la plus digne, la plus aimante et aussi la plus respectueuse de soi même. Le genre de film que je ne serais pas allée voir, si j'avais su, moi qui passe mes journées avec des gens qui souffrent, mais que je suis très reconnaissante d'avoir vu !

Bande d'annonce

Prix d'interprétation féminine pour toutes les comédiennes au festival de Biarritz.

2 prix au festival de Locarno. 

les droles de poissons chats

 

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