Chaque fois qu'un patient, un ami, un parent me souligne combien il est imparfait, que le monde dans sa totalité n'est pas comme il devrait, je ne peux m'empêcher de les taquiner en leur révélant que je me considère comme parfaite, que d'ailleurs je les considère comme parfaits ainsi que la totalité de ce qui existe. Ne croyez pas que je considère
qu'il ne faut rien changer en moi ou dans les autres, mais la perfection ou l'imperfection ne sont pas en cause. Nous vivons dans la dualité : le jour se définit par la nuit, le haut par le bas, l'Amour par la haine, le chaud par le froid... A l'instant où on décide que rien de ce qui existe n'est parfait, on crée exactement la possibilité que tout soit parfait, les 2 phrases sont synonymes. Il faut une dose de perfection pour que l'imperfection existe et inversement.