« Je m' autorise à avoir une bonne opinion de moi même ». Ayant prononcé cette phrase à mi voix, j'ai pu expérimenter dans toute sa clarté,le divorce entre ma tête qui disait « Oui, tu mérites d'être contente de toi » et, tout mon corps qui s'est contracté autour de ce point serré dans le plexus. Il ne suffit pas de penser, il ne suffit pas

de croire, ce qui compte c'est la vibration. On peut mentalement faire la liste de ses mérites et avoir « nettoyé » ses peines d'enfant, au final, il peut rester ce Tzzz qui nous parasite.

la devalorisationJ'ai fait le pas d'après dans une direction inattendue. Un grand traumatisme en ce moment pour moi, est la construction d'une ligne à haute tension dans un endroit que j'aime ! Dérisoire, non ? Je sais depuis des années que cela va arriver, mais clairement, je ne me suis pas rendu compte de ce que ce serait et puis, il faut bien que le progrès passe, on a besoin d'électricité, et je cherche à m'opposer le moins possible à l'inévitable... Mais les 250 kilomètres de pilonnes et de fils qui défigurent un paysage aimé me fichent par terre. Voilà, ça y est, elle est là, la « vibration de la dévalorisation » : j'ai été incapable de m'éviter cette douleur.

D'un autre coté, ma tête répond « comment faire ? » La dévalorisation naît de la conclusion que j'ai échoué. Ma tête dit que « Non, que ça n'a rien à voir avec moi, que ces décisions ne dépendent pas de moi », mais tout mon être souffre de cette impuissance à m'éviter les douleurs de mon âme profonde, un besoin vital de beauté, d'harmonie, de paix et de bonté.

Une part de moi en dépit de ma tête, pense que j'échoue, que j'ai échoué.

Voilà, c'est dit, la dévalorisation apparaît quand on conclue qu'on est en échec et qu'on baisse les bras. J'évoque cette ligne à haute tension. Alors que croyez vous que me fasse, que nous fasse la longue énumération des malheurs du jour à l'écoute des informations, tous ces désastres petits et grands qui ne nous touchent pas directement et qui nous sapent petit à petit ?

Alors, tout le travail recommence, on rouvre le chantier. Quand, petit, ai je conclu que j'étais en échec, que la situation était irrémédiablement gâchée et qu'il fallait que je me résigne. Facile, il suffit d'en voir les fruits dans le présent :
-Les relations dysfonctionnantes avec tel parent, tel frère et ou sœur. Oui, clairement j'ai conclu un jour, avais je 1 an 2 ou 3 ans ? que rien n'y ferait...
-mes difficultés en musique ou en dessin ?
-telle conclusion sur moi même comme : « je ne suis pas bon en ...maths, orthographe, philo »?
-je n'ai pas réussi à convaincre mes parents de me donner tel jouet qui me semblait indispensable... aujourd'hui quels objectifs est ce que je peine à atteindre ?
-j'aurais voulu un petit frère ou au contraire j'aurais voulu être seul...
-j'aurais voulu être plus entouré ou au contraire qu'on me laisse respirer...
-toute aspiration non satisfaite...
-tout événement vécu comme une injustice, par l'enfant que nous avons été résonne encore comme de la dévalorisation...
...
jusqu 'au moment ou on débute, une nouvelle fois cette enquête, qui on le sait à l'avance nous délestera d'un poids inutile : « Quand me suis je senti en échec ? ».

Un des effets rapides de l'enquète est effectivement la mise en perspective :"oui, j'ai mal, non je ne suis pas en echec". On peut alors sortir de la vibration de dévalorisation et adopter de nouvelles conclusions, de nouveaux comprtements.

Puis, je mets en route le programme de réparation, dans mon cas EFT et méthode Sedona.

 

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