Lire Byron Katie me booste. Je comprends son cheminement et en même temps je ne suis pas elle. Elle dit d'elle même qu'elle est amoureuse de la réalité. Ce n'est pas (encore ? ) mon cas. Mais atteindre la paix et pour cela lâcher mon histoire comme elle nous encourage à faire, me semble un objectif tellement désirable.

Quand vais je lâcher mon histoire ? C'est ce que je me demandais ce matin, dans mon lit, à mon réveil alors que m'assaillait tout un tas de préoccupations qui dans un an paraîtront dérisoires . L'idée m'a traversé l'esprit que sur mon lit de mort, certainement, quand mes souffles seront comptés, oui, je me déchargerai de tout le lest. Comment me sentirai je ? L'univers sera au tout début d'une éternité de transformations où la personne physique que je suis n'interviendra plus, ou plus beaucoup : je me transformerai en compost, ce qui pour une jardinière est un avenir heureux.

Tout à coup un reflet de la paix m'a fait tressaillir : à ce moment la, je me dirai qu'enfin je peux me reposer, que j'ai fait de mon mieux, que je me suis donné beaucoup de mal et que ça m'a bien réussi et bien fatigué, mais que, a partir de ce moment, je n'aurai plus à intervenir, à apporter ma pierre, et que, enfin, je pourrais laisser mes épaules se détendre.

 

Poser le poids des endroits que j'aime. Trouver cette liberté.

Quitter la rancune, la colère et la tristesse. Trouver cette autre liberté.

Oublier l'argent ,les objets, l'obligation de manger. 

Ne plus être en survie, et c'est paradoxal puisque je suis supposée reposer sur mon dernier lit.

Ce reflet de la paix m'a semblé délicieux.

Et je me suis promis de ne pas attendre mon dernier souffle pour le réaliser. Amen !

 

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