Le Zen enseigne le respect de la forme  et à y trouver la liberté : dans le Zen on enseigne une façon de marcher, de s’asseoir, de méditer, on enseigne les koans qui sont comme des devinettes spirituelles à élucider. Tout dans le Zen est codifié ; et dans cette forme souvent douloureuse l'éternel débutant apprend à épanouir la liberté.

J'ai l'impression de vivre dans le « plan B », et qu'il doit bien y avoir un « plan A » vers lequel je dois tendre et qui comblerait ma vie de tout ce que je désire, un autre endroit, d'autres gens, d'autres circonstances, une autre humanité, un autre monde. Ma vie est, la plupart du temps sous tendue par l'insatisfaction. Et cette insatisfaction dans mon expérience est plus une sensation qu'une pensée. Et sur cette sensation mon mental a posé une étiquette : « il doit y voir un plan A ».

Est arrivé le moment de l'investigation : Et si tout cet environnement, toutes ces circonstances étaient la forme dans le quel se touve le terrain de jeu où chercher et trouver la liberté ? Ce qui est est, il faut faire avec, retour à la réalité, Catherine !

Le travaillant en EFT, j'explore mes sensations, et oui, il y a cette zone bloquée, cette sensation qu'on peut nommer « insatisfaction », toujours si présente que je m'identifie avec, et que je colle sur tout.

Il y a eu cette petite fille qui pensait :

« je ne reçoit pas l'Amour dont j'ai besoin » et c’était vrai, sur cette planète l'Amour parfait n'existe pas, personne n'en a fait l'expérience.

« je vis au milieu des conflits des autres » et c’était vrai et je les ai parfois fait miens.

« je suis influencée par les névroses des autres ( et j'ai d'abord écrit les nécroses des autres) »  et c’était vrai.

Et j'ai conclu : «  Ça ne va pas » et c’était peut être vrai à ce moment. L'emprunte émotionnelle de ces chagrins répétés souvent, reste, comme serait celle laissée par un tampon sur les anciennes cartes d’identité, si bien que la forme que prend ma vie, représentée par là où je vis, les gens qui partagent mon existence, les circonstances que nous traversons tous, sont implacablement baignées de cette sensation du corps qui répète inlassablement « ça ne va pas, je dois gagner cette bataille que j'ai perdu quand j’étais petite, ça ne va pas, il doit exister autre chose vers quoi je dois tendre de toutes mes forces ».

Nous passons nos vie à tenter de gagner des batailles que nous avons cru, petit, avoir perdu. Ces batailles depuis longtemps disparues existent encore dans nos imaginations et nous créons et répétons des scenarii douloureux plus ou moins ressemblants, jusqu'à la prise de conscience, presque toujours avec l'aide d'un thérapeute, qui enfin nous en libère.

Ce que je vis n'est pas le plan B mais bien le plan A, et quand je me dégage de la sensation du corps qui déforme mon expérience j’accède à la curiosité et à la joie du moment.

Trouver la liberté dans la forme rigide de ma vie ! rigide et toujours en évolution.

A mon avis, il y a là la solution du célèbre Koan Zen : « Être ou ne pas être, c'est comme une glycine qui s'appuie sur un arbre ».

trouvons le zen

 

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