Les mots sont très importants. J'ai entendu quelque part que les vielles âmes depuis de nombreuses réincarnations, réagissaient aux problèmes en « repoussant ». « You push back », en anglais. C'est-à-dire que vous réagissez à une poussée en poussant contre, en repoussant. Un éclair s'est fait dans mon esprit, « Ah c'est ça... je repousse, je pousse contre ».

Aucun doute, il s'agit de moi et de probablement beaucoup d'autres. On pourrait laisser glisser ; faire un pas de coté, et laisser passer ; se laisser traverser par la poussée. Non, nous repoussons la force, enfin, je repousse la force. Je mets enfin un mot sur cette sensation de résistance qui est mon lot quotidien. Et de constater que c'est mon mode de fonctionnement permanent. C'est d'ailleurs très fatigant cette résistance et il est urgent d'en sortir.

De fait, quand j'utilise ce mot dans le tapping que je pratique encore pour vider ma journée de ses émotions stagnante, le « je pousse contre... » fonctionne.

Par exemple, je viens d'acheter un pack office pour mon nouvel ordinateur et peut être connaissez vous le problème, mais impossible de me connecter pour l'enregistrer. Je vais encore passer une semaine pour résoudre ce problème et je peux vous affirmer que je sens bien le « je pousse contre Microsoft ».

Karate point : « Même si je pousse contre Microsoft, je m'accepte totalement.
Même si je ne peux (encore ) pas m'enregistrer et que je sens bien que je repousse, je...
Même si « ils » ne reconnaissent pas mon mot de passe et je pousse contre, je ...
Même si ils viennent de me faire 15 fois le coup du pictogramme et que ça ne donne rien, je repousse Microsoft que je hais intensément, je m'accepte.
Même si tous ces grands groupes informatiques sont inaccessibles et que je sens que je pousse contre mon impuissance de toutes mes forces, je m'accepte...
...».

Vous pouvez constater, comme moi, que vous repoussez tout, tout, tous et toutes et donc remplacer Microsoft, par votre compagnon, le service des impôts, votre chien ou vos 5 chats qui n'en font qu'à leur tête, le facteur, les voisins, le mauvais temps, le travail, etc., etc., etc....

Arrêtons de lutter ! certains ont déjà compris.