...avec tact et mesure, Dans les bobos comme dans les maladies, le corps réagit par une stagnation locale du sang. Quand vous prenez un coup, par exemple, les tissus sont écrasés par le choc, les voies de circulation que sont les vaisseaux sanguins aussi sont aplatis, parfois jusqu'à l'interruption totale du courant

sanguin. En amont du choc, le sang s'accumule, ce qui provoque la triade classique en médecine : rougeur, chaleur et gonflement, auxquels s'ajoute la douleur. En aval, les tissus, privés de leur ravitaillement se détruisent, se nécrosent, libérant dans les tissus des cellules mortes qui elles aussi favorisent l'inflammation et le ralentissement sanguin. D'un coté, les parpaings nécessaires à la réparation s'accumulent à distance sans pouvoir atteindre le lieu du sinistre, de l'autre les déchets s'accumulent faute de voie d'évacuation.
On constate aussi, l'interruption du flux sanguin dans les formes de déchirure des tissus que sont les entorses et les fractures, les coups, les piqûres, et toutes les aspects de l'inflammation... En soi, l'inflammation, rougeur chaleur et gonflement, signale la réaction adaptée du corps. Le gonflement marque l'arrivée des cellules réparatrices , comme des ouvriers sur un chantiers, chargés de tout le matériel nécessaire aux travaux. Et parfois cette réaction s'embrouille, se désorganise, comme si le matériel entreposé n'était plus utilisé mais s'amoncelait en désordre. Les tissus durcissent, la fibrose apparaît.


Faire circuler le sang, n'est pas la solution à tous ces problèmes,automanip4 mais plutôt, un outil à utiliser avec tact et mesure. Au début de tout problème, il est bon de laisser le corps se débrouiller, trouver ses propres réponses, qui, la plupart du temps sont largement suffisantes. Mais si vous constatez, après quelques jours ou semaines, que s'installe une douleur résiduelle ou un épaississement de la peau, un bon coup de brosse à picots, une friction avec votre gant de crin peuvent débloquer la situation.

Pour les maladies, la baisse de la vascularisation se manifeste, mais d'une autre façon : quand la vitalité de l'organisme diminue, les fonctions du corps se désorganisent, se ralentissent, s'affaiblissent. La douleur décourage le mouvement. Toute cette petite ville, en perpétuelle activité qu'est notre corps avec ses immeubles, les organes, reliés par les routes, les autoroutes, les ponts, que sont nos artères, nos veines par ou circule notre sang change de rythme, somnole, s'affaiblit. Il faudrait avant d'en arriver la, prendre conscience de la nécessité de faire un peu d'exercice régulier, à la foi, doux et souple et respectueux pour vous même. Et tenter de le maintenir, même si ce n'est certes pas facile quand vraiment la maladie s'est installée.
(Et manger une nourriture saine sans produits chimiques ajoutés, afin de réduire le travail des nettoyeurs et d'apporter tout ce qui est nécessaire à la reconstruction. Mais c'est un autre sujet).

Il existe des situations où faire circuler le sang est totalement contre indiqué.
les maladies graves que sont les rhumatismes inflammatoires en poussée, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante...
et les poussées d'arthrite car cela augmentera la douleur
les infections bactériennes, parce que les frotter favorisera la dissémination des germes.

 

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