Nous interagissons avec les autres à travers les vieilles croyances, inconsciemment retenues et limitantes, qui génèrent de la honte. Chaque position sur la de grille de départ relève d'un type distinct de croyance fondamentale qui anime sa danse particulière autour du triangle. Ces croyances fondamentales se combinent dans des histoires inconscientes. Nous croyons dans ces descriptions de soi et des autres, sans jamais les remettre en question. Nous trottant sans relâche dans l'esprit, elles génèrent toutes sortes de sentiments douloureux, y compris ceux d'inutilité, d'insuffisance et de défectuosité. Nous renforçons et perpétuons ces croyances en nous déplaçant dans le triangle.
L'ego est cette partie de nous qui fabrique et croit en ces histoires de limitation. L'ego s'identifie totalement avec les histoires qu'il raconte et veut que nous nous identifions à elles aussi. L'ego utilise le triangle pour renforcer ces identités douloureuses et limitées que nous sommes. Quand je pense à notre relation avec l'ego, je pense souvent à la comptine qui dit:
" Peter, Peter mangeur de citrouille, avait une femme et ne pouvait pas la garder.
Alors il l'a mise dans une coquille de citrouille et là il l'a très bien gardé ".
C'est une grande métaphore de notre relation avec l'ego. Peter mangeur de citrouille est l'ego et la femme,qu'il ne pouvait garder notre propre féminin intérieur. Elle est cette partie de nous qui se souvient de qui nous sommes vraiment. La seule façon dont l'Ego peut contrôler cette Essence authentique est de la garder enfermée dans la «coquille de citrouille" d'une histoire de limitation. Nous sommes tenus chacun dans les limites d'une telle histoire. Le triangle de la victime est le terrain de jeu que l'ego utilise dans le but de renforcer cette histoire dysfonctionnelle.
Nous pouvons certainement voir cela avec Ted et Lisa. Ils ont chacun été piégés à l'intérieur d'une histoire très douloureuse; Ted croit qu'il ne sera pas entendu et donc s'attend à avoir ses sentiments jugés et dévalorisés. Il est dans le rôle d'un victime qui par inadvertance agit de manière à garantir qu'il revivra le sentiment de honte et de dévalorisation. Lisa est la persécutrice qui se voit comme une victime. Elle croit que Ted essaie de lui faire du mal avec sa colère ce qui justifie ses tentatives pour le contrôler. Lisa punit Ted en l'ignorant jusqu'à ce qu'il frappe vérifiant ainsi son histoire à son sujet, comme étant «en colère et cruel, comme papa." Les deux ont des Egos qui sont beaucoup plus intéressés à vérifier une histoire de limitation que d'installer l'harmonie entre eux.
Intimité en berne.
Bien que la plupart d'entre nous espérions vivre un sentiment de connexion avec les autres, beaucoup de gens sont secrètement terrifiés par l'intimité. Permettre à quelqu'un de vraiment nous connaître peut être effrayant. L'intimité nécessite la vulnérabilité et de l'honnêteté. Si nous croyons profondément que nous sommes peu aimables, défectueux ou «moins», il est difficile de se révéler. Nous voulons une acceptation inconditionnelle, mais quand nous ne nous sommes pas accepté nous même, il est impossible de croire que quelqu'un d'autre pourrait nous aimer.
Devoir cacher notre indignité nous oblige à mettre de la distance. Tant que nous maintenons nos agendas cachés et nions notre vérité, l'intimité est impossible. La victimisation est conçue pour assurer l'aliénation, non seulement des autres, mais aussi de nous-mêmes. L'intimité n'est pas possible sur le triangle.