Tendue comme une corde de pêcheur, je cherche le sommeil, et cette fois ci, ça me gène de ne pas dormir. Toutes mes tentatives sur le thème « j'accepte d'être trop tendue et maintenant je me détends » ont échoué. Je n'ai rien d'autre à faire que de chercher une solution. Me revient une phrase de l'article appelé « le triangle de la victime ». L'auteur

souligne que le triangle fonctionne en externe mais aussi en interne. Nos relations dysfonctionnent avec les autres mais aussi avec nous même, et sur le même mode.

Si comme moi, vous entrez sur le triangle par le poste d'agresseur, cela s'applique aussi à la manière dont vous vous critiquez, jugez et condamnez.

Donc copié-collé entre le ressenti de la tension... au niveau de tout le corps, ou simplement de la poitrine, ou du ventre, ou des cuisses... et l'idée que « je n'ai pas bien agi avec... quand... ».

En même temps, je tape sur les points de l'EFT.

A chaque point je visualise... mon père, puis autre point, ma mère, puis autre points chacun de mes frères et sœurs, mon partenaire, mes collègues, mes amis... Sans aucun effort, je me rappelle une situation. Je ne mets pas des mots sur chaque image de personne, mais à chaque image, je sens bien combien je me raidis, combien une partie de moi juge que j'ai mal agi, même si, parfois, en toute subjectivité, je pense qu'il ne s'est rien passé.

lauto agresseurJe découvre que l'agresseur en moi ne cesse de me critiquer en arrière plan ( on ne parle bien sur pas de l'autre part qui ne cesse de critiquer les autres, ici, hors-sujet). Mes souvenirs sont ponctués de regrets, de remords, « j'aurais du faire ça, je n'aurais pas du faire ça » qui empoisonnent de façon tout à fait regrettable mon paysage intérieur. Quoi que ce soit qui s'est passé, c'est fini et je suis une autre, si ça se repassait aujourd'hui, je réagirais autrement. De toute façon, je n'y peux plus rien, alors autant effacer.

Ce qui m'a surpris c'est la facilité avec mes tensions se sont libérées et évanoui ma culpabilité, et je me suis endormie.

Persistante, je reprends le lendemain. Les visages se succèdent, toujours les mêmes, et la sensation change. La phrase qui colle à mon ressenti est ;

"Je n'agis pas bien avec...parce que ...je ne lui donne pas assez d'Amour " avec le constat que je n'ai pas « Amour » en magasin.

Mais paradoxalement je me tranquillise. Comme le colibri qui transporte une goutte d'eau dans son bec pour éteindre la forêt en feu, je sais que je fais ma part pour installer la paix dans le monde.

 

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